le sentier de l'Amarou

Jeudi 1er Février, vu le petit nombre de randonneurs, nous nous sommes tous dirigés vers le Nayrac pour faire "le sentier de l'Amarou" .

Au départ de la place du Couderc, nous prenons la direction de Corbières-Haut. Sur 500m par la route, puis dans les bois (à l'abri du vent) par un sentier plus ou moins large et nous retrouvons la route jusqu'au hameau.

Nous descendons jusqu'à Corbières-Bas où autrefois fonctionnait une pisciculture.

Après une pause boisson et 'discussion' pour savoir à qui appartient cette belle propriété actuellement, nous poursuivons jusqu'au ruisseau l'Amarou que nous traversons par une passerelle métallique.

Aïe..Aïe..voilà qu'il faut remonter, certes avec de jolis points de vue sur les gorges pittoresques formées par l'Amarou et ses affluents.

Nous laissons le vieux village abandonné de Recoussines sur notre droite et poursuivons la montée vers Florentin-la-Capelle dominé par l'église Saint-Laurent en granit (XV siècle) qui se distingue par un clocher-peigne et quatre cloches, dont la plus petite date de 1642. Remaniée à diverses époques ( choeur à liernes, de style flamboyant), elle a été fortifiée au moment des guerres anglaises( XIV Siècle); un souterrain-refuge, qui n'existe plus aujourd'hui, partait de la cave du presbytère et aboutissait au hameau de la Valette.

Voilà la moitié du circuit de fait, nous tournons à droite vers la Sagne par la route en plein vent, redescendons à la Vaysse par une large piste dans les bois.

Quelle aubaine de l'eau potable et des verres.

Le retour aux véhicules se fait pour certains par un circuit avec peu de dénivelé mené par Michel.

Pour les plus courageux nous montons... montons .... montons dans les bois direction Lavernhe puis le Catalo, Malac par la route.

Après 12 km de bol d'air, du dénivelé et beaucoup de vent pendant 4 heures, l'infusion, les boissons et les gâteaux confectionnés par Michel et Marie-Claude ont été les bienvenus pour reprendre des forces.

Un petit bémol, 7 voitures pour 19 marcheurs, heureusement le parking était vaste, mais ce n'est pas toujours le cas. Si nous marchons c'est que nous aimons la nature, on pourrait limiter le nombre de véhicules pour la protéger.