1 Juillet 2018
Même s'ils n'ont pas rencontré de gentes damoiselles, les randonneurs Saint-Cômois ont eu le privilège de marcher dans les pas du troubadour Bernart de Ventadour, prônant l'amour courtois en son château.
C'est à partir du village de Darnets, sous la conduite de Florent, que les "baladoux" s'engagent sur le chemin des troubadours.
Un sentier ombragé permet de découvrir la Corrèze forestière en suivant le ruisseau du Lieutarêt puis celui de la Soudeillette.
A 562 mètres d'altitude, sur un éperon rocheux qui domine de 200 mètres les gorges de la Soudeillette et de la Vigne, le château de Ventadour dresse ses ruines imposantes dans un site qui évoque à la fois la puissance de la féodalité médiévale et l'éclosion de l'amour courtois auquel reste attaché le nom du troubadour Bernart de Ventadour.
Les troubadours se réunissaient au château pour créer et comparer leurs poèmes. Eble II, vicomte du château de Ventadour, était considéré comme un maître dans l'art du « trobar » (écrire des poèmes, composer des chansons, pratiquer l’art des troubadours). C'est dans cet environnement cultivé que Bernart de Ventadour, l’un des plus célèbres troubadours, a été initié à la création poétique.
Florent nous a expliqué que ce château a longtemps semblé imprenable de par sa situation et sa défense, mais il fut pourtant pris par les Anglais, suite à une trahison, lors de la Guerre de Cent ans. Saccagé, il sera par la suite vendu à un forgeron d’Égletons qui, à l’époque de la Restauration, commencera à le démanteler. Le site devint une carrière de pierres et servit à la construction de nombreuses maisons.