19 Février 2020
Et oui ! comme dans le journalisme, il existe des marronniers en randonnée ! Ce chemin moulte fois parcouru, revient régulièrement au programme. Il permet de faire quelques pas, sans difficulté, à la mauvaise saison, où les journées sont courtes. Mais c’est la beauté du causse Comtal qui nous attire, bien que menacée par la future rocade. Autre danger, la diminution du pâturage dans les pelouses sèches, entraîne une fermeture du paysage, et l’envahissement des genévriers. Un équilibre nécessaire entre la préservation de la nature et la tradition agraire est à trouver. Le Comtal regroupe près de la moitié de la population aveyronnaise d’œdicnème criard, (le touroulis) ce curieux oiseau, haut sur patte et sans grande beauté
Au printemps, il y a aussi, une grande variété d’orchidée. Enfin, la restauration des cazelles redonne à ce paysage typique le cachet qu’il avait perdu. Cela suffit à motiver notre petite troupe pour se mettre en route. Petite troupe de 20 participants quand même !
Le soleil et le ciel bleu aidant, c’est donc sous des airs de printemps que nous progressions vers la première cazelle.
A la croisée de chemins, un curieux rocher fera poser bien des questions
Nous abordons enfin le causse et ses murettes, ses genièvres, ses brebis… et l’enclos de la seconde cazelle qui se trouve dans une doline.
Derrière Concourès, au loin, on aperçoit les volcans du Cantal…sans neige !
Encore une cazelle restaurée (il y en a bien d’autres) et des mésanges charbonnières qui cherchent à se séduire.
En bord de chemin, les hellébores fétides sont prêtes à fleurir.
Au bout de 6km500 nous serons de retour à Concourès.