3 Juin 2022
Il commence à faire chaud, une halte est la bienvenue à la croix du Caire pour se désaltérer et admirer le point de vue sur Rémuzat.
De superbes vues sur les paysages des Baronnies, terres de jeux des vautours planant sans fin en profitant des courants ascendants.
Les vautours fauves, à l'envergure pouvant atteindre 3 mètres, sont facilement identifiables grâce à leur long cou recouvert d’un fin duvet et engoncé dans une collerette blanche.
Ce sont des nécrophages, se nourrissant exclusivement de cadavres. Aucun virus et aucune bactérie pathogène ne résiste au système de digestion de ces oiseaux géants. Leur rôle sanitaire indiscutable est prouvé. Ils participent à la salubrité des écosystèmes de montagne en limitant la propagation de certaines maladies véhiculées par des carcasses de mammifères et en évitant la contamination des eaux de sources (source : LPO).
Le bal des charognards
Les versants pierreux exposés au soleil nous rappellent que le Drôme Provençale est une terre de prédilection de la culture de la lavande.
Parfois, la lavande fait maintenant place au chêne truffier.
Nous retrouvons nos voitures sur le parking de l’ancienne abbaye de Bodon.
Sur le retour, une halte au village de Saint-May, blotti dans un petit col et appuyé sur un piton rocheux que le cours de l'Eygues contourne en contrebas.
Perché au sommet d’un piton rocheux, le cimetière domine la vallée de l’Eygues et le village. Il n’est accessible qu’à pied, en empruntant un long et raide escalier de pierre ce qui complique les enterrements. Les gens du village sont donc mobilisés pour aider à porter le cercueil.
A l'entrée, un panneau fait réfléchir...