5 Juillet 2022
Aujourd'hui nous reprenons la direction de Mazamet poursuivant jusqu'au village d'Albine non loin du superbe musée du textile de Labastide-Rouairoux apercevant au passage à Aussillon les fresques murales street art réalisées par Ceet Fouad, artiste de renommée internationale.
Voici quel sera notre parcours dans une magnifique hêtraie ombragée.
"On est ici dans la partie tarnaise de la Montagne noire, véritable château d’eau où tout est vert. Les pentes du pic de Peyremaux ont gardé leurs belles forêts de feuillus. Quand la lumière du soleil vient réveiller les tons de vert des feuilles, celles-ci projettent partout une lumière verte, comme des vitraux…
Les rochers sont tapissés d’une couche de mousse qui est une incitation à la paresse, mais il faut bien poursuivre la montée…"
"Il faut au moins deux heures pour arriver au sommet du pic (1007 m). Là, le paysage est différent. Les forêts de feuillus et leur diversité infinie ont laissé place à la morne régularité des bois de pins, car le lieu est destiné à l’exploitation forestière."
Nous aurions pu manger ici après être allés voir la stèle à la mémoire d'aviateurs disparus
mais non ! ce sera là-haut !
En plein vent pour les téméraires et bien à l'abri pour les autres.
"La première impression que l’on a en arrivant au Peyremaux, c’est celle d’un amoncellement de pierres (ce qui a effectivement pu donner de la crédibilité à la légende). Lorsque l’on s’approche davantage, les pierres aux formes rondes semblent suggérer des hanches, des ventres, des corps… Comme un peuple endormi. C’est un lieu qui parle hautement à l’imaginaire. Laissons donc la parole à cette légende venue de la mémoire des anciens…
Nous voici sur la crête, au sud l'Aude et les nuages, au nord le Tarn et un peu de soleil, au milieu les éoliennes.
Puis le pic de Peyremaux
"La première impression que l’on a en arrivant au Peyremaux, c’est celle d’un amoncellement de pierres (ce qui a effectivement pu donner de la crédibilité à la légende). Lorsque l’on s’approche davantage, les pierres aux formes rondes semblent suggérer des hanches, des ventres, des corps… Comme un peuple endormi. C’est un lieu qui parle hautement à l’imaginaire. Laissons donc la parole à cette légende venue de la mémoire des anciens…
La légende du géant de Peyremaux.
« A Peyremaux et à Montalet vivaient deux géants. Ils furent d’abord bons amis, et, par les journées claires, ils s’envoyaient de loin des signaux d’amitié. Mais un jour, nul n’en sut la cause, la discorde éclata. Des insultes, on en vint aux menaces, puis enfin aux coups : ramassant tout ce qui leur tombait sous la main en fait de projectiles, réciproquement ils se lapidèrent. Et, chose étrange, tous ces rochers qu’ils se lançaient avec adresse, tombant les uns sur les autres, formèrent deux monceaux sous lesquels les deux géants vivent ensevelis. » (d’après Simone Brissaut).
Mais le ciel s'obscurcit...
et on enfile la cape pour la descente. Mais ce ne seront que quelques gouttes !
A fond les ballons avec ou sans bâtons...
Petit arrêt à la cascade avec cryothérapie pour nos pieds endoloris.
Et nous voilà rendus à St Amans Soult chez Moustache autour d'un rafraîchissement.
Encore une bonne journée.
Un grand merci à tous ceux qui ont concocté cet agréable séjour.
Demain rendez-vous dans le Sidobre où nous attendent de drôles d'animaux