25 Mai 2023
Levés tôt, temps couvert, départ vers la dune du Pilat en bordure du bassin d'Arcachon.
La plus haute dune d'Europe, la dixième du monde, plus de 100 m de haut, elle bouge sans arrêt et gagne sur le massif forestier environnant.
55 millions de mètres cube de sable et une pente face Est (donc abritée) de 30 à 40 ° ne nous effraient pas !
Arrivés en haut de l'escalier une vue magnifique nous attend...
Patrick nous raconte bien plus que ce qui est retranscrit ici...
Au fur et à mesure de notre randonnée, le soleil apparaît.
Tellement que certains quittent chaussures et chaussettes pour déguster le sable avec les orteils.
En longeant la crête nous découvrons les campings et forêts ravagés par les incendies de l'été dernier.
Certains s'offriront une folle descente dans le sable jusqu'au rivage, face au banc d'Arguin, désert à cette saison mais très prisé l'été pour piqueniquer.
Mais il faudra hélas remonter et ce sera raide bien que la pente du côté littoral ne soit que de 5 à 20°
Tout le petit monde dont quelques "aubraciens" pose avant la descente, cette fois dans le sable. Nous croisons une foule montante armée de glacières.
Plus de 2 millions de visiteurs annuels, deuxième site le plus visité de France juste après le Mont Saint Michel.
En voiture direction le port de la Hume pour un piquenique venté en compagnie des sky surfers et de leurs voiles multicolores.
Reprise de la randonnée de port en port jusqu'au "Musée de l'huître" qui a bien voulu nous accueillir un dimanche.
Merci Jacqueline !
En chemin nous avons rencontré des pinasses et autres bizarreries.
Cherchez la pinasse parmi
Bravo, vous avez trouvé !
Cultivons un peu l'huître avant de la ...manger...
A l'époque gallo-romaine, l'huître du bassin d'Arcachon se déguste déjà. C'est une huître plate la "gravette".
Son exploitation officielle date débute en 1849 avec la création des premiers parcs royaux.
La "gravette" décimée dans les années 20 est remplacée par la "portugaise" à cause d'un navire portugais qui a répandu des huîtres avariées qui ont produit du naissain qui a donné des huîtres etc..
Dans les années 70, la "portugaise" sera à son tour décimée et remplacée par la "gigas" importée non sans mal du Japon.
Le captage : collecte du naissain sur tuiles ou collecteurs (les sortes de rince-bouteilles en plastique de couleur) placés en mer pendant 4 à 8 mois.
Le détroquage : retour à l'établissement, on décroche et met en poches les petites huîtres.
L'élevage : retour des poches en mer pour 2 à 3 ans
Avec beaucoup de manipulations d'où le prix et tout cela grâce aux pinasses à fond plat qui ont troqué le bois contre de l'alu.
A noter que les huîtres sont hermaphrodites et changent de sexe chaque année !
Place à la dégustation !
Puis, nous prendrons le train à Gujan- Mestras pour rejoindre les voitures (3 minutes).