25 Septembre 2012
Le groupe devant le Dolmen de Peyrelevade datant de 2500 ans avant JC
Malgré le temps incertain 17 présents à cette sortie sans difficultés des Dolmens et Tumulus conduite par Yvette et Michel au départ de Solsac.
Dolmens et Tumulus
Un dolmen est une construction mégalithique préhistorique constituée
d'une ou plusieurs grosses dalles de couverture (tables) posées sur des
pierres verticales qui lui servent de pieds (les orthostates).
Le tout était originellement recouvert, maintenu et protégé par un amas
de pierres et de terre nommé tumulus. Les dolmens sont généralement
interprétés comme des monuments funéraires ayant abrité
des sépultures collectives. Les dolmens européens ont été construits
entre la fin du Ve millénaire av. J.-C. et la fin du IIIe millénaire av. J.-C.,
ceux d'Extrême-Orient au Ier millénaire av. J.-C..
Dans leur état actuel de dégradation, les dolmens se présentent
souvent sous l'apparence de simples tables. Ils ont longtemps pu faire
penser à des autels païens, mais il s'agit bien de chambres sépulcrales
et de galeries de tumulus (buttes artificielles), dont la partie meuble (remblai)
a été érodée au cours des siècles. Leur architecture comporte parfois
un couloir d'accès qui peut être construit en dalles ou en pierre sèche.
La chambre sépulcrale, aux formes variables (rectangulaire,
polygonale, ovale, circulaire…), peut aussi être précédée d'une antichambre.
Dans certains dolmens, l'entrée présente une porte taillée dans une
ou plusieurs dalles verticales. Les dolmens de plan simple (sans couloir)
abondent dans tout le sud de la France avec plusieurs milliers d'unités.
La Grotte de Bouche Roland (dommage de ne l'avoir découverte)
A quelques pas de Solsac (Salles-la-Source) est connue des amateurs de
spéléologie et doit son nom au brigand Rolland qui en fit son repaire au XIV°.
Descriptif: une courte promenade, très agréable avec une vue sur la
vallée du Crou, permet d'accéder à l'entrée de la grotte.
L'entrée majestueuse mérite déjà le déplacement pour les non spéléologues.
Après le franchissement de deux portes (anciennes troglodytes),
la galerie se poursuit, spacieuse. Quelques gours accidentent la suite.
On débouche alors dans une première grande salle (hauteur supérieure à 15 m).
Au fond de la deuxième salle, aux dimensions équivalentes, on peut franchir
en période sèche sans trop se mouiller, le pas de la courbette,
petit syphon temporaire. Au delà, un petit toboggan dans une coulée stalagmitique
permet l'accès à la galerie terminale.
Les participants au voyage Bandol Départ Dimanche 30/09 à 7h