30 Septembre 2019
Le départ de notre randonnée se situe au petit village de Jabreilles-les-Bordes en Haute Vienne, à l'est du lac de St Pardoux, à la limite territoriale avec le département de la Creuse.
L’originalité de cette petite église rurale de montagne réside dans ses vitraux contemporains en lithophanie de porcelaine, ce qui est unique dans la région. Ce sont en tout cinq verrières de Philippe Favier qui ont été réalisées par le Centre de recherche sur les Arts du Feu et de la Terre dans le cadre d’une campagne de restauration de l’édifice. A l’intérieur, on peut admirer un joli retable baroque et des peintures murales du 15ème siècle.
On trouve également sur le porche de cette église une stèle d’origine celtique dédiée à la déesse Epona.
Ce Monsieur qui sort de l'office, n'habiterait'il pas la maison "en face de l'église" ?
Nous quittons Jabreilles-les-Bordes en direction de la Creuse, nous franchissons cette limite départementale à travers bois pour plus de discrétion.
Les noms donnés aux cabanes de pierre sèche sont nombreux et variés. Ils sont pour la plupart issus des langues régionales et généralement francisés.
On les appelle : Loge - Cazelle - Borie - Orri - Gariotte - Capitelle - Baracou etc..........
Les appellations vernaculaires sont celles qui sont ancrées dans un territoire plus ou moins étendu pouvant être une commune, un "pays", une région et qui étaient employées jusque vers le milieu du XXe siècle par les propriétaires des édifices.
loge : c'est le nom de celles de la moitié nord de la Vienne (aussi appelées cayenne)
De l'apprenti maçon à l'ouvrier qualifié, il devait très certainement exister une hiérarchie et une forme de compétition !!!
Cette lanterne des morts est située à la place d'un ancien cimetière, on allumait une lanterne à leur mémoire.
Pique nique autour de l'église de St Goussaud (ancien ermite) sur le chemin de St Jacques de Compostelle (voie du Vézelay GR654).
L'église abrite plusieurs trésors parmi son mobilier et objets. Un christ en bois massif, un reliquaire en cuivre doré et ciselé du XIII° siècle (vers 1220) provenant de l'abbaye limousine de Grandmont. Aujourd'hui classé, il contenait les reliques de St Cloud. Se trouve également une statuette du XVII ème siècle, en bois polychrome sculpté et doré représentant Saint-Goussaud à qui l'on peut demander protection. Conformément à la tradition perpétuée depuis le XII ème siècle, le petit bœuf aux pieds de St Goussaud est criblé d'épingles par les demoiselles en quête d'un mari ou souhaitant la maternité.
Au regard de la quantité de "Loge" que nous avons découvertes, on peut imaginer le pastoralisme de l'époque.
Ces blocs de granit surmontés d'une croix ne sont autre que des reposoirs lorsqu'on transportait un cercueil au cimetière voisin.